C’est à Puerto Escondido, dans la province d’Oaxaca, sur la côte Pacifique du Mexique, que je me suis installée pour la majeure partie de mon séjour. Puerto la magnifique, Puerto la tranquille, Puerto la belle qui m’en a fait vivre de toutes les couleurs. On plonge!
D’ailleurs, si vous n’avez pas lu la première partie de mon voyage où je vous raconte mon arrivée à México City, ça se passe ici.
De México City, j’ai pris un assez petit avion pour me rendre à Puerto Escondido. On avait à peine décollés que les nausées commençaient. Aïe aïe aïe. Ça allait être pénible. Je m’efforçais de respirer le plus lentement possible en ne quittant pas du regard un point fixe devant moi. Le drishti qu’on appelle. Merci yoga pour ça! Je tentais tant bien que mal de contrôler les hauts le cœur qui me taraudaient pendant que l’adolescente à côté de moi prenait 1001 photos du magnifique paysage qui s’étalait sous nos pieds. J’aurais un peu aimé voir, mais je me doutais que ça aurait peut-être été la goutte qui fait déborder le vase. Où le truc de trop qui me ferait plonger la tête dans le ptit sac à vomi fourni par AeroMar. Pis ça, il était juste pas question que ça arrive. Pas question que je me tape l’humiliation d’être la pauvre touriste blanche qui vomit dans le ptit avion au Mexique. Non merci.

Bref, mon soulagement lorsqu’on est enfin atterris, jvous dis même pas. Pis tout de suite la chaleur, le soleil. Ce vent chaud qui caresse ma peau et qui ralentit instantanément ma respiration. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai réalisé ce que je venais de faire. C’est-à-dire, sacrer mon camp toute seule au Mexique pour un mois. Haha!
C’est drôle, mais j’ai l’impression que je n’ai presque rien à raconter sur mon séjour. Il faut dire que je travaillais de là-bas, en mode Digital Nomad. Donc pas mal tous les jours, du lundi au vendredi, je passais quelques heures au bar de mon hostel à rédiger des textes pour des clients ou à travailler sur l’Académie du blogue. Bref, j’étais au Mexique, mais pas « en vacances » à 100%.

J’ai quand même pas mal profité de la vie, mais en mode slow travel, exactement comme je l’aime. J’allais marcher, j’allais voir les surfers, je profitais de la piscine, de la plage, des vagues. J’allais dans des petits restos, je me promenais dans les rues de la ville. Je rencontrais des gens, je lisais, je travaillais mon tan un peu. Je buvais de la cerveza, j’allais écouter des bands live, je regardais les couchers de soleil tous les soirs, j’étais bien.
On dirait aussi que je suis un peu égoïste pis que j’ai envie de garder ça pour moi. Parce que raconter des feelings pis des prises de conscience, c’est pas mal plus intime que vous partager mes meilleures adresses mettons.
Je vous parlerai tout de même des activités touristiques que j’ai fait durant mon séjour ainsi que de mes endroits préférés dans mon article « pratico-pratique », don’t worry! Juste pour donner un avant-goût, ça implique des bébés tortues pis du plancton!
C’est drôle comment j’ai pas grand chose à raconter, mais en même temps comment j’ai juste envie de repartir. Je sais pas si ce mode de vie là me conviendrait à plein temps, ni même à long terme, mais en ce moment, j’ai envie de le découvrir. J’ai envie d’aller vivre un mois ou deux dans plein de villes partout dans le monde. De pas être pressée, de pas devoir m’enfiler activité par dessus activité.

J’ai envie de vivre. De profiter. De découvrir. À mon rythme à moi. Pis le plus beau là-dedans, c’est que je peux le faire. J’ai cette chance-là pis jme trouverais folle de pas en profiter.
Alors, je pars où la prochaine fois?
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