De nos jours, on vit vite, intensément, tout le temps dans l’urgence de toujours en faire plus et plus vite. Vite, vite, vite, il ne faut jamais ralentir la cadence. Le prix à payer? Épuisement professionnel, dépression, burnout, sentiment d’échec constant, sentiment de ne jamais vivre le moment présent, de ne pas profiter de la vie.
La vie va trop vite
C’est un peu de là que vient le slowliving. Parce qu’un rythme de vie effréné comme ça, ça ne convient certainement pas à tout le monde. Certains ont décidé de vivre autrement. De vivre plus lentement, de ralentir de rythme, de vivre avec moins.
Je ne pense pas qu’il y ait une définition officielle du slowliving. En tout cas si elle existe, je ne veux même pas la connaître. Le slowliving, c’est pareil comme le minimalisme, tu l’adapte à ta situation et tu en fais bien ce que tu veux. Je ne pense pas qu’il y ait de règles strictes ou de code de conduite à respecter. Pour moi le slowliving, c’est simplement l’art de ralentir.
Concrètement, qu’est-ce que ça change de vivre slow?
Pour moi, on dirait que ça n’a rien changé, mais que ça a tout changé à la fois. Je fais le même travail qu’avant, j’ai les mêmes loisirs qu’avant, le même entourage qu’avant. Mais intérieurement, j’ai changé.
Je suis moins connectée qu’avant
Je n’ai plus AUCUNE notification sur mon téléphone, sauf pour les appels. Plus de Facebook, Instagram et autres qui venaient me déranger à chaque minute de la journée.
J’essaie de consulter mon groupe Facebook 3 fois par jour seulement. Pour certains ça peut sembler beaucoup, mais j’avais l’habitude d’y aller pas mal tout le temps. C’est quand même une partie importante de mon travail il faut dire, je n’ai pas cette attitude avec des groupes que je suis pour le plaisir évidemment.
Je publie pas mal moins souvent sur les médias sociaux. La qualité surpasse maintenant la quantité.
Je prends plus de temps pour moi
Mon déjeuner se passe tout doucement le matin, pas question de grignoter sur un coin de comptoir.
Je prends des bains, je lis beaucoup, j’écoute mes séries préférés. Tout pour me mettre le cerveau à off du travail.
Je planifie moins. Mes fins de semaines sont libres d’activités et me permettent de me reposer, de recharger mes batteries et de ne pas courir à droite et à gauche pendant 2 jours. Je dis non plus souvent, car je sais que ces moments en tête-à-tête avec moi-même sont réparateurs.
Mon rythme est différent
J’essaie de me donner 2 à 3 priorités par jour. Maximum. C’est ce que je suis capable de faire réellement et ça m’enlève la culpabilité de la to-do list interminable qui n’est jamais toute cochée.
Je suis le rythme naturel de mon corps au niveau du sommeil. Je m’impose une certaine discipline, mais je ne capote plus sur l’heure à laquelle je me couche et me lève.
Le slowliving, chacun à sa manière
Votre définition du slowliving est peut-être très différente de la mienne et c’est correct. Je pense que le point principal et l’élément commun pour tous est le désir de ralentir, de faire moins de choses, mais de plus les apprécier, de prendre le temps de vivre notre vie.
Pour moi, c’est la beauté de choisir et de créer son propre lifestyle. C’est nous qui choisissons notre propre définition, notre propre manière de vivre les choses. Il n’y a pas de règles ou de codes à respecter. L’important est simplement de vivre selon ses valeurs.
Les lifestyle « à la mode » ces derniers temps nous poussent simplement à réfléchir à ce qu’on souhaite vraiment et peuvent nous inspirer à créer le nôtre.
Bref, je vous invite à ralentir la cadence un peu, que vous vouliez appeler ça du slowliving ou pas 😉
Cest ca que je veux faire en 2018 ……………..ralentir et vivre le moment présent
Je te le souhaite!